L'Annexe

En traversant ce tunnel peuplé de multiples mains, on prend conscience que l'on peut être touché par quelqu’un ou quelque chose alors que l'on est nous-mêmes immobile.

Cette rencontre avec « l’Homonculus sensitif », nous aide à comprendre quelles sont les zones du corps les plus riches en récepteurs de sensations.

À l'intérieur de la cabane, toutes sortes de peaux sont présentées, et l'on tente de reconnaître à l'aveugle diverses empreintes et fourrures d'animaux ainsi que des textures de bois et de minéraux.

Sans les voir, chacun est invité à toucher six sculptures aux formes et matières différentes. Le but étant de se représenter mentalement les parties du corps humain, ou de les reconstituer.

À l'intérieur de l'igloo, on stimule notre sensibilité au chaud et au froid, et notre perception thermique varie selon la situation dans laquelle on se trouve au moment de la stimulation.

En s'allongeant, chacun fait l'expérience - ou non - de la douleur, un phénomène complexe et non mesurable ou quantifiable de façon universelle, mais relevant de notre subjectivité.

Aucune paroi, mais un damier au sol où 3 chemins d'apparence identiques sont proposés. Avec comme seuls repères la sensibilité de nos pieds et notre concentration, le but est de trouver le bon tracé !

Privé de la vue quelques instants, on se retrouve dans la peau d'un non-voyant à mener l'enquête, pour répondre aux questions d'apparence très simples et résoudre les différentes énigmes. Sans la vue tout se complexifie !

Chacun est invité à s'adosser et s'ancrer tout entier dans un conformateur qui grâce à ses picots prend la forme de notre corps... massage assuré !