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Vendée Globe : les derniers préparatifs

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Que font les skippers à un mois du départ du Vendée Globe ?

Même s’il reste un mois avant le départ à proprement parler (cet article est paru en octobre 2020), il ne reste plus qu’une semaine avant la présence obligatoire aux Sables-d’Olonne. En effet, les bateaux doivent être amarrés aux pontons de Port Olona le 16 octobre à 19h au plus tard pour l’ouverture du village le 17 octobre. Les 33 participants n’ont pas choisi leur emplacement, un tirage au sort a permis d’attribuer une place aléatoire aux pontons en prenant en compte la taille des foils des IMOCA.

 

CONFINEMENT AVANT LE DÉPART

En cette année particulière, le temps de préparation restant aux skippers avant le départ est d’autant plus réduit qu’ils devront être confinés au moins une semaine avant le départ. Nous sommes donc vraiment dans la dernière ligne droite et on compte les jours avant le grand départ !

 

PRISES DE VUE DE L'EXTÉRIEUR DU BATEAU

Certains ont profité d’un petit coup de vent fin septembre pour tourner la banque d’images depuis un hélicoptère. Pendant la course, les images prises depuis l’intérieur du bateau sont fréquentes. Cependant, il est plus rare d’avoir des prises de vue de l’extérieur du bateau. Ces images sont donc tournées en amont pour enrichir la communication des teams et de l’organisation autour de cette course exceptionnelle.

 

DERNIERS CHANTIERS

D’autres peaufinent la préparation de leur bateau ou font un dernier chantier en urgence à l’image de Kevin Escoffier qui a percuté un OFNI avec son PRB dans le cadre d’un stage avec le Pôle de Port-la-Forêt.  Le bateau a été sorti de l’eau afin de s’assurer qu’il n’y ait pas de dégâts trop importants. Nicolas Troussel a également dû mettre son Corum en chantier le 29 septembre après avoir constaté une anomalie à l’avant de sa coque. Les foilers nouvelle génération retournés au garage pour renforcer le fond de coque victime de chocs violents et répétés autour de la quille sont nombreux. En août c’est Armel Tripon, skipper de l’Occitane en Provence, mis à l’eau en 2020, qui avouait avoir solidifié la structure de son bateau. On ne sait pas exactement quelles sont les équipes qui ont choisi furtivement de consolider la coque car dans ce sport mécanique, renforcer la structure c’est prendre le risque d’alourdir le bateau.

 

BRIEFINGS

En parallèle, les skippers assurent des rendez-vous médiatiques, des formations techniques et des briefings. C’est d’ailleurs pendant l’un de ces briefings qu’ils ont appris l’existence d’un iceberg de 130 km de long à proximité du parcours de la course. Tout ça sans oublier les entrainements ! Le dernier stage IMOCA au Pôle Finistère Course au Large à Port-la-Forêt a eu lieu du 30 septembre au 2 octobre. Les skippers et leurs bateaux ont pu faire quelques tests de vitesse autour de l’archipel des Glénan.  

 

CHARGEMENT À BORD

Il faut également penser à la préparation des vêtements, du matériel et de l’avitaillement. Concernant ce dernier point, la nourriture embarquée est essentiellement lyophilisée et surtout, adaptée d’un point de vue calorique et nutritionnel aux besoins des skippers. Tout est calculé en avance puis rangé dans des sachets journaliers ou hebdomadaires numérotés. Pour un tour du monde comme un Vendée Globe, la nourriture représente un poids embarqué de 100 à 150 kg.

 

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Vendée Globe M-2 : la sécurité à bord

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