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Vendée Globe : tout savoir sur cette course

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A un an du départ (cet article est paru en novembre 2019), les inscriptions sont closes : la neuvième édition du tour du monde en solitaire s’annonce passionnante.

A un an du départ du Vendée Globe, les inscriptions sont closes. 11 nationalités, 6 femmes, 31 hommes, 9 bateaux neufs, 20 skippers bizuths et 17 récidivistes, 19 bateaux à foils : la neuvième édition du tour du monde en solitaire s’annonce passionnante, avec des profils variés et des objectifs sportifs différents qui font le sel de la course au large. 37 marins se sont aujourd’hui inscrits.

Face à cette hausse de prétendants, les organisateurs ont d’ailleurs choisi de passer de 30 à 34 le nombre de places accordées pour la course. En attendant, la préparation continue de plus belle ; bon nombre de ces marins sont d’ailleurs en course sur leurs montures au milieu de l’Atlantique, sur la Transat Jacques Vabre.

 

On vous dit tout sur cette course.

 

PRINCIPE, PARCOURS ET RÈGLES DU VÉNDEE GLOBE

Le Vendée Globe est une course à la voile, en solitaire, sans escale et sans assistance, autour du monde. Les marins engagés s’élancent des Sables d’Olonne et doivent successivement laisser le cap de Bonne Espérance, le cap Leeuwin et le cap Horn à bâbord, avant de revenir en Vendée.

Les règles de course imposent aux concurrents de courir sur des IMOCA, c’est-à-dire de grands monocoques, répondant à une jauge précise, destinée notamment à assurer leur sécurité. Si le cahier des charges est commun, les marins et leurs architectes conçoivent toutefois des prototypes.

 

LES NOMS ASSOCIÉS À LA COURSE

Depuis 1989, de grands noms de la voile se sont imposés : Titouan Lamazou, Alain Gautier, Christophe Auguin, Michel Desjoyeaux, seul double-vainqueur, Vincent Riou, François Gabart et Armel Le Cléac’h.

 

LES FAITS MARQUANTS DES DIFFÉRENTES ÉDITIONS

Plusieurs faits marquants ont émaillé les éditions successives et ont forgé, petit à petit, l’aura du Vendée Globe : Loïck Peyron qui redresse le bateau de Philippe Poupon dans les mers du sud en décembre 1989 ; Bertrand De Broc qui se recoud lui-même la langue en 1992 ; le sauvetage, en plein océan Indien de Tony Bullimore, Raphaël Dinelli et Thierry Dubois en 1996 ; Yves Parlier qui parvient, seul, à remettre son mât en place en 2001 ; Michel Desjoyeaux, parti avec 48h de retard et qui double un à un ses concurrents en 2009 ; les 3h seulement qui séparent François Gabart, vainqueur en 2013, de son dauphin, Armel Le Cléac’h. En huit éditions, la course a aussi connu plusieurs drames, notamment les disparitions de Mike Plant et Nigel Burgess en 1992 ou celle de Jerry Roufs en 1997.

 

Au fil des années, le Vendée Globe s’est imposé comme LE rendez-vous de la course au large avec le grand public en France, la sortie des bateaux dans le chenal des Sables d’Olonne étant toujours suivie par plusieurs centaines de milliers de spectateurs à chaque édition.

 

 

 

Lire nos autres articles :

Vendée Globe M-1 : les derniers préparatifs

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Vendée Globe M-3 : le point sur les qualifications

Vendée Globe M-4 : les architectes des bateaux

Vendée Globe M-5 : l'impact de la crise sur la préparation des skippers

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Vendée Globe M-10 : la jauge des bateaux

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